Jillalli, en formation de Conducteur d’installations et de machines automatisées

Jillali

Le parcours de Jillalli, stagiaire en TP CIMA

Pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour, je me nomme Jillalli et j’ai 43 ans.
Je suis en formation TP CIMA (Conducteur d’installations et de machines automatisées) au GRETA-CFA du Mans.


Quel est votre parcours avant ?

J’ai travaillé 5 ans en tant que désamianteur.

Je voulais changer de métier, faire une reconversion dans le secteur de l’industrie.

J’ai entendu dire que l’industrie recherchait énormément de personnes, et n’ayant jamais travaillé dedans, j’ai décidé de préparer un diplôme qui me permettrait de la rejoindre.
Il y a beaucoup d’offres d’emplois et malheureusement, peu de personnes qui veulent travailler dans ce secteur.
En me formant, je souhaite devenir une personne qualifié et devenir un profil intéressant pour les entreprises. Cela me permettra d’obtenir un nouveau travail.

Le seul diplôme que j’avais obtenu avant cette formation est un Titre professionnel d’Agent de maîtrise et d’accueil. Cependant, le secteur semblait bouché et je n’ai pas réussi à trouver d’emploi à la suite de ce diplôme.

Les tenants et aboutissements de la formation


Comment est-ce que vous avez découvert cette formation ?

J’ai utilisé les fiches ONISEP, pour apprendre à connaître les métiers qu’il est possible d’exercer dans l’industrie. J’ai découvert le métier de Conducteur de ligne, et il me correspondait selon les critères exigés, comme le niveau d’études qui doit être de niveau 3 (CAP) et en découvrant les compétences liées à ce métier.

Qu’est-ce qui vous a plu dans le métier de Conducteur de ligne ?

En premier lieu, je souhaitais un métier où j’étais autonome. C’est un métier où il faut de la rigueur. De plus, il est possible de découvrir différents domaines de l’industrie (pharmaceutique, agroalimentaire, automobile, aviation…). C’est très large.

Qu’est-ce que cette formation vous a apporté ?

Elle m’a apporté des compétences que je n’avais pas avant. J’ai appris les gestes métiers et techniques mais aussi du savoir être (comment se tenir, être à l’écoute des formateurs, être rigoureux…)


Qu’est-ce que vous avez préféré dans la formation ?

Ce que j’ai préféré c’est le mix entre la théorie et la pratique.
Lorsque l’on nous enseigne une nouvelle méthode, un programme, nous allons ensuite sur le plateau technique pour le réaliser. Pour les personnes qui sont plus manuelles, ça permet de mieux comprendre et d’apprendre ce que l’on voit en cours.

La formation m’a permis aussi de reprendre confiance en moi, je n’étais pas spécialement fort à l’école et à force d’apprentissage et de volonté, j’ai vu mes notes s’améliorer, et je commence à avoir de bons résultats.


Comment est-ce que vous voyez votre avenir, à la fin de la formation ?

Cette formation elle dure 6 mois et à la fin, j’espère décrocher mon Titre professionnel.

Après mon stage dans le domaine pharmaceutique qui m’a plu, j’espère pouvoir à l’issu de la formation, continuer dans cette voie là. C’est en tout cas le premier secteur que je vise. Sinon, l’automobile m’intéresse aussi.

La vision de l’industrie d’aujourd’hui


Comment est-ce que cette reconversion dans l’industrie a été accueillie par vos proches ?

Elle a été assez bien accueillie. J’étais à la recherche d’un emploi et je n’arrivais pas à en trouver un. Tout le monde sait que l’industrie recrute beaucoup, j’ai donc plus de chances de trouver un métier à la suite de cette formation qu’auparavant.

Cependant, il y a certains clichés sur l’industrie qui ont fait qu’il y a eu quand même quelques préjugés sur mon futur métier, que c’est difficile, que c’est bruyant.
J’ai fais un stage dans l’industrie pharmaceutique et je n’ai pas trouvé que c’était difficile. Pour le bruit, ça dépend dans quelle industrie on travaille. Je n’ai pas trouvé le métier plus physique qu’un autre.

Pour vous, qu’est-ce qui a changé dans l’industrie ?

Selon moi, l’industrie française est montée en gamme, on est à l’industrie 4.0 maintenant et les technologies ont évolués, que ce soit les produits que l’on fabrique, ou les méthodes utilisées pour les produire.

Cela demande aussi une montée en compétences de la main d’œuvre industrielle. Aujourd’hui, certaines industries ne recherchent plus forcément que des opérateurs de production, mais des conducteurs de machines qui ont des connaissances sur les programmes qui vont permettre d’automatiser la production.

Contenu de la formation CIMA

Pour cela, il assure tout ou partie des tâches suivantes :

– Préparation du poste de travail
– Démarrage et arrêt des moyens de production
– Conduite des moyens de production et surveillance du process de fabrication
– Contrôle des pièces ou des sous-ensembles fabriqués
– Maintenance dédiée à la production et nettoyage des outillages et des moyens de production en cours de production
– Amélioration technique ou organisationnelle de son secteur de fabrication

Compétences Personnelles

  • Habileté Manuelle
  • Sens de l’organisation
  • Capable de travailler en équipe
  • Précis et rigoureux

Nos formations

La formation TP Conducteur d’lnstallation et de Machines Automatisées, présente dans le marché VISA Métiers Industrie et proposée par le groupement iCube délivre le Titre professionnel afin d’exercer cette profession.

Enfin, si vous souhaitez accéder à toutes nos formations cliquez ici : https://icube-pdl.fr/formations




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